Comment un esprit obnubilé par la liberté peut-il être qualifié de borné ?
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Parfois, le mot bien senti aide. Verbaliser nous permet de manipuler un concept. De le rendre tangible, de le prendre en main. C’est mettre en quelques mots une douleur ou une joie. Voici quelques phrases qui trouveront leurs occasions :
La communication existe ailleurs que chez l’humain, ailleurs que chez l’animal.
J’ai quitté, bien malgré moi et à regret, les troupeaux.
Je ne sais plus qui se cache ou qui se cachait sous les peaux.
Avant le commencement, il n’y avait rien, le néant. Néant s’ennuyait, il inventa Temps. Il aimait le voir courir. Mais courir dans le néant qui peut faire ça ?
Les réflexions les plus profondes se présentent souvent sur le trône.
Qui aime veut comprendre et l’étymologie s’est imposée d’elle-même. Maniaquerie pour certains, cette discipline a l’avantage de la gymnastique archéologique. L’origine d’un nom est souvent la contraction de son usage. Par exemple, le pinceau, ça pince l’eau et un râteau rate à ramasser l’eau. Étonnant non ?
La perspective c’est quoi en fait ? Et si ce n’était qu’un exercice de pensée ?
Et si nous tenions l’outil du mauvais sens ? Et si l’ergonomie s’appliquait à l’immatériel ?
Quand nous poussons suffisamment la maîtrise du métier et que l’amour se mêle à l’aisance du geste alors vient s’ajouter la dimension du beau. L’esthétique du simple, de l’évidence.
De temps en temps, il y a un texte qui me titille. Je partage, ici, sa dissection et son analyse. Le temps d’un article. Le but est la lecture entre les lignes et le détournement possible.