Que dire ? Que penser ? Partout sur la toile, traînent des phrases comme celles-ci. Elles se veulent porteuses de vérité. Elles nous enjoignent dans un mouvement fédérateur autant que positif. À priori, c’est inspirant. À priori, car ce prêt-à-penser, véritable dispensaire à pensées profondes, apologie des Yfo-yaka, est un poison lent. Distillons mes bons !
chemin
Tout petit, déjà, j’adorais les histoires.
Dès qu’il s’agissait de sorcière, de grimoires,
de voyage, d’expédition, d’odyssée, d’îles lointaines.
J’ai quitté, bien malgré moi et à regret, les troupeaux.
Je ne sais plus qui se cache ou qui se cachait sous les peaux.
Lors d’une promenade en forêt.
Avant le commencement, il n’y avait rien, le néant. Néant s’ennuyait, il inventa Temps. Il aimait le voir courir. Mais courir dans le néant qui peut faire ça ?
Les réflexions les plus profondes se présentent souvent sur le trône.
Un pique-nique, un chêne, des cigales.
Qui aime veut comprendre et l’étymologie s’est imposée d’elle-même. Maniaquerie pour certains, cette discipline a l’avantage de la gymnastique archéologique. L’origine d’un nom est souvent la contraction de son usage. Par exemple, le pinceau, ça pince l’eau et un râteau rate à ramasser l’eau. Étonnant non ?
Rire, c’est dédramatiser l’absurde.
Quand nous poussons suffisamment la maîtrise du métier et que l’amour se mêle à l’aisance du geste alors vient s’ajouter la dimension du beau. L’esthétique du simple, de l’évidence.