La vie est une roseraie.
D’aucuns n’y verront qu’épines
et s’empresseront de s’y blesser,
pointant du doigt la pointe assassine,
demandant à chacun de le plaindre
alors qu’il ne fait que feindre.
D’autres n’y verront que roses toutes juste fardées.
S’aveuglant encore et plus que jamais.
Vantant les parfums mais sans jamais,
au grand jamais préciser
que là où la plante se complait
C’est dans une terre riche en fumier.
Pourtant il y a d’adorables épines,
tout autant que de vilaines roses.
Qu’il serait triste que de réduire la chose
à sa destination, n’en serait-ce t’elle divine.