T’avais le ciel au bout des doigts
Et la lumière en filigrane
T’avais le souffle en partage
Et le vent à tutoyer
Qu’as-tu fait de ce don du temps ?
Toi qui sors du néant
T’avais l’horizon comme unique limite
Et les embruns comme compagnons
T’avais le son comme autant de chemins
T’avais le frisson
Et que pourrait-il y avoir d’autre ?
Et qu’en as-tu fait de ce don de temps ?
Toi qui sors du néant
Tu crois que naître
Te donne droit à tout ?
Alors le reste de ton temps
Tu le passeras à pleurer sur celui qui n’est plus